Cliché du jour: Jayne Mansfield
Inhabituelle photo de Jayne Mansfield, loin, très loin de ses poses aguicheuses... l'actrice pouvait finalement faire preuve de simplicité mêlée à une élégance de bon ton. Créée de toutes pièces pour concurrencer Marilyn Monroe sur le terrain des blondes au physique superlatif, Miss Mansfied tourne dans de nombreux films, dont trois valent le détour: la Blonde explosive, la Blonde et moi, Embrasse-la pour moi. J'ai une préférence pour le deuxième, gorgé de chanteurs de rock et dominé par le Cry Me a River de Julie London. On entend tout et son contraire sur le cas Jayne Mansfield: pour ce &#!!§ de F. Forestier, elle était une blondasse avec un haricot dans la cervelle; pour Simon Liberati (Jayne Mansfield 1967, éditions Grasset), elle parlait cinq langues, savait des milliers de vers de William Shakespeare et des partitions entières de violon. La vérité est sans doute entre les deux. Elle reste néanmoins, malgré sa faible filmographie, un personnage incontournable des années 1950. Sa mort affreuse, lors d'un accident de voiture - elle a 34 ans - lui évite une dégringolade plus complète qui commençait à s'annoncer.
À noter: elle eut cinq enfants (un record à Hollywood) dont une fille, Mariska Hargitay. Celle-ci joue depuis des années l'un des premiers rôles de la série New York Unité spéciale.