20 avril 2017

Falbalas, de Jacques Becker (1945): un couturier meurt d'amour

Film très rarement diffusé, j'ai eu la chance de voir Falbalas un soir un 23h sur Arte, lors d'un cycle Jacques Becker (concommittant avec celui que lui consacre la Cinémathèque). Falbalas, comme son nom l'indique, a pour cadre une maison de couture parisienne et suit les tribulations d'un couturier pour dames, Philippe Clarence. Malgré son sujet, le film est tout sauf frivole. Jugez plutôt. Philippe Clarence (Raymond Rouleau), grand couturier parisien, tombe amoureux de Micheline Lafaurie (Micheline Presle), fiancée de son... [Lire la suite]

04 janvier 2016

Au bonheur des dames, d'André Cayatte (1943): tout par elle et pour elle

Selon une notice, le film Au bonheur des dames d'André Cayatte serait introuvable sur support cassette ou disque. Avis à celui qui a écrit la notice: le Ciné-club de France 2, qui a définitivement ressucité, l'a programmé cette année. Comme quoi, plutôt que d'acheter, regardez le grand ou le petit écran! c'est moins cher, la qualité de l'image est meilleure, enfin, dans le cas du film qui nous occupe, vous avez droit au commentaire très pertinent de Thierry Chèze, une petite mine d'information. Denise Baudu (Blanchette Brunoy) arrive... [Lire la suite]
21 mai 2014

L'Éternel retour, de Jean Delannoy (1943): les dieux sont descendus de l'Olympe

Hier soir, séance ciné privée au cours de laquelle j'ai enfin vu un film que je gardais depuis... près de 15 ans dans ma vidéothèque à moi. N'ayant jamais trouvé le bon moment pour le voir, j'ai profité d'être seule avec ma mère pour lui proposer de le regarder. Banco! Nous ne fûmes pas déçues de ce retour dans le passé (hi hi). De l'Éternel retour, nous savions que cela s'inspirait de la légende de Tristan et Iseut, que Jean Marais y lance involontairement la mode des pull jacquard et que toutes les filles copièrent la... [Lire la suite]
17 mars 2014

La Chartreuse de Parme, de Christian-Jaque (1948): le souffle poétique à la française

Une des trois oeuvres majeures de Stendhal, la Chartreuse de Parme a peu séduit les cinéastes: une adaptation sur grand écran et deux téléfilms à peine. Peut-être que la multitudes de personnages, de rebondissements et la toile politique très particulière du roman ont rebuté les éventuels candidats, ou peut-être que le film de Christian-Jaque, le premier à être tiré de l'oeuvre, a-t-il découragé les téméraires. N'ayant jamais lu la Chartreuse de Parme, et n'ayant pas honte d'avouer que je ne connaissais pas même... [Lire la suite]