14 avril 2019

Mirage de la vie, de Douglas Sirk (1959): les mères et leurs filles (bis)

Le plus flamboyant mélodrame jamais tourné par Douglas Sirk, le maître du genre, Mirage de la vie reste, près de soixante ans après sa réalisation, d'une étonnante actualité : relations mères-filles, ségrégation raciale, ambition féminine... Magnifié par le Technicolor, porté par des actrices au plus près de leur rôle, soutenu par un scenario sans faille et une mise en scène admirable, Mirage de la vie est un film précieux sans cesse à redécouvrir. Lora Meredith (Lana Turner), veuve et aspirante comédienne, accueille chez elle Annie... [Lire la suite]

09 décembre 2015

Lana et Ava, atouts glamours de la MGM

Entre le milieu des années 40 et la fin des années 50, les deux déesses de la MGM se nomment Lana Turner et Ava Gardner. Celles qui, par leur seule présence, transformaient un film de série B en mine d'or. Les deux stars avaient sensiblement le même âge (Lana naquit en 1921, Ava en 1922), la même plastique parfaite, un glamour inné et un goût prononcé pour les aventures - elles épousèrent, chacune leur tour, le clarinettiste et chef d'orchestre Artie Shaw. Contrairement à ce que l'on peut penser, les deux stars... [Lire la suite]
20 octobre 2015

Cliché du jour: Lana Turner

Mon autre blonde favorite!  Lana Turner est repérée, selon la légende, par un talent-scout alors qu'elle mange une glace au drugstore. Elle a seize ans et une image déjà trop sexuée pour jouer les jeunes filles sages de la série Andy Hardy (vous savez, avec Mickey Rooney et Judy Garland). Elle éclate au grand jour dans la Danseuse des Ziegfeld Follies puis, trois ans plus tard, c'est la consécration avec le Facteur sonne toujours deux fois. Lana Turner y impose dans ce film sa marque de fabrique: celle d'une... [Lire la suite]
16 septembre 2015

Les Ensorcelés, de Vincente Minnelli (1952): Hollywood dans son propre miroir

Pour ma première participation au ciné-club de Potzina, j'ai de la chance: un thème qui m'inspire! Le Cinéma dans le cinéma, c'est simplement tout ce que j'aime. Je songeai à Chantons sous la pluie, la meilleure illustration du passage du muet au parlant (et drôle avec ça), mais j'ai déjà parlé de Lina Lamont (ici). J'ai alors pensé à mon bréviaire de l'histoire du cinéma, Hollywood, l'usine à rêves (éd. Découvertes Gallimard). En ouverture, quatre films symboles: Une étoile est née (première version), Hellzapoppin, Boulevard du... [Lire la suite]
28 juillet 2015

Franc-jeu, de Jack Conway (1941): attention, seul et unique western du King

Un des quatre films compris dans le coffret Clark Gable (avec San Francisco, la Belle de Saïgon et Fascination), Franc-jeu est un western pour le moins déroutant. Je ne m'attendais pas à voir Clarki user de la gâchette comme, disons, Gary Cooper ou James Stewart et, de fait, il ne tire pas un seul coup de revolver. Autre surprise, sa partenaire: Lana Turner, elle aussi peu familière des décors du Far West (je crois bien qu'il s'agit de son unique western). Ceci dit, Franc-jeu n'est pas à dédaigner, pour... [Lire la suite]
07 octobre 2014

La Danseuse des Folies Ziegfeld, de Robert Z. Leonard (1941): démonstration par l'exemple de l'opulence de la MGM

Si un jour vous vous sentez triste, que les offres d'emploi sont aussi invisibles qu'un troupeau d'éléphants sur le Bassin d'Arcachon, que votre amoureux est aussi loin de vous qu'un Massaï, évadez-vous dans l'univers éclatant qu'est la Danseuse des Folies Ziegfeld. Pendant deux heures, vous serez transporté loin, très loin de cette maudite grisaille quotidienne, par la grâce de ce que la MGM savait faire de mieux: offrir du rêve. La première fois que j'entendis parler de cette Danseuse des Folies Ziegfeld, c'est par la... [Lire la suite]