19 mai 2019

Zaza, d'Allan Dwan (1923) : un écrin coquin pour Gloria

Jolie découverte, par hasard, sur Youtube : alors que je cherchais un film avec Pauline Fredericks, le moteur de recherche a sorti comme occurrence Zaza, avec Gloria Swanson. Rien à voir, d'autant plus que je croyais ce film perdu... Ni une, ni deux, je regarde ce muet qui fut un des plus grand triomphes de miss Swanson. Et c'était bien. Explications. En France, à la Belle Époque. Dans la ville de Saint-Esmé, la belle Zaza (Gloria Swanson) règne en maîtresse sur la scène du théâtre de la ville. Star de la revue, où elle se balance... [Lire la suite]

13 mai 2019

Convoi de femmes, de William A. Wellman (1951) : de Chicago à la Californie pour trouver un mari

Un autre western peu connu, à l'instar de la Femme qui failli être lynchée : Convoi de femmes, film de série B au budget relativement modeste, mais produit par la MGM avec sa plus fameuse star masculine (hormis Clarki), Robert Taylor, rappelle furieusement l'album la Fiancée de Lucky Luke. Normal: Morris a pompé intégralement le scénario, les maccabés du voyage en moins. Côte Ouest des États-Unis, 1861. Roy Whitman (John McIntire), un riche éleveur, à la tête d’une ville de pionniers mais sans aucune femme, décide d’aller à Chicago... [Lire la suite]
12 mai 2019

Vivre et aimer, de Clarence Brown (1934) : l'ascension sociale de Sadie McKee

Pour les paresseux et paresseuses, la filmographie de Joan Crawford se résume à un western sans intérêt, Johnny Guitare (mais où était donc passé le Nicholas Ray de Traquenard?) et au grotesque Qu'est-il arrivé à Baby Jane? aux côtés d'une Bette Davis en plein cabotinage. Mais Joan Crawford fut beaucoup plus que ça : flapper dans les années 20, jeune femme voulant gravir l'échelle sociale dans les années 30, femme marquée par la vie mais pour laquelle une rédemption est encore possible dans les années 40... et une abstraction très... [Lire la suite]
02 mai 2019

la Scandaleuse de Berlin, de Billy Wilder (1948) : marivaudage dans le Berlin du marché noir

Peut-on faire un film léger dans un décor authentique de ville détruite, tourner une histoire d'amour au lendemain d'un conflit dramatique sur les lieux même où il se déroula? Grâce au génie de Billy Wilder, la réponse est oui! Allemagne, 1948. Dans les ruines toujours fumantes de Berlin, une délégation de députés américains se rend dans la zone américaine afin d'enquêter sur le bon moral des troupes qui occupent la ville. Parmi les délégués, Phoebe Probst (Jean Arthur), intraitable sur le règlement et le respect des lois.... [Lire la suite]
01 mai 2019

Gilda, de Charles Vidor (1946) : les plus fameux gants noirs du cinéma

Film-symbole de Rita Hayworth, qui y livre un strip-tease mémorable, Gilda est également un film noir de haute qualité. Et, quand on creuse un peu le sujet, on y décèle ça et là des ambiguïtés bien peu propres à la morale hollywoodienne. En Argentine, pendant la Seconde Guerre mondiale. Johnny Farrell (Glenn Ford), joueur professionnel sans le sou, est sauvé d'une rixe par Ballin Mudson (George Macready). Propriétaire d'un casino, Ballin fait de Johnny son homme de confiance et son associé. Lors d'un retour de voyage, il lui... [Lire la suite]